Les secours après le typhon Haiyan
Le typhon du siècle apporte la mort et la destruction
Le typhon Haiyan, qui s’est abattu sur les Philippines les 8 et 9 novembre 2013, a balayé les zones centrales du pays, atteignant des valeurs de plus de deux cent soixante-quinze kilomètres par heure. Il est probablement le typhon le plus fort qui ait jamais frappé la terre. Quelque quatorze millions d’enfants et d’adultes ont été touchés.
L’action coordonnée de plusieurs œuvres chrétiennes
Dans une première phase, les survivants ont été approvisionnés avec l’essentiel. Diverses œuvres partenaires du Réseau d’espoir opèrent dans les régions de Samar, de Cebu et de Leyte. Là, les victimes sont ravitaillées en eau potable, en nourriture et en abris d’urgence; les blessés reçoivent en outre des soins et des médicaments. La coopération des différentes œuvres permet d’apporter une aide rapide et efficace à de nombreuses personnes.
Dans une deuxième phase, les maisons ont été reconstruites. Le projet sera achevé en 2018.
Urgence Philippines
Redonner le sourire aux enfants
La tempête et la destruction totale de leur environnement habituel est particulièrement traumatisante pour les enfants. Priss, qui est en première classe à l’école, a raconté à un bénévole qu’elle n’avait pas compris pourquoi sa famille avait dû subitement quitter la maison. «Maman a ensuite expliqué que nous ne serions pas bien protégés contre la terrible tempête dans notre cabane et que nous pourrions mourir si nous n’allions pas dans une maison plus sûre», a-t-elle dit, ajoutant avec de grands yeux: «Alors j’ai tenu la main de maman très fort.»
«Nous avons tous survécu à la tempête, ce qui me rend très heureuse, poursuit Priss. Mais notre maison a été complètement détruite. Au début, j’ai beaucoup pleuré. Mais ensuite j’ai été autorisée à aller au centre pour l’enfance. Il y avait des jouets, nous avons chanté et écouté des histoires. Et ma meilleure amie Maria est également venue. Maintenant nous sommes de nouveau ensemble et nous rions de nouveau. Je suis heureuse de pouvoir aller chaque jour au centre pour l’enfance.»
28.02.14