Des millions de personnes ont faim et soif à cause de la sécheresse et de la guerre qui sévissent en Afrique de l’Est. Dans de nombreuses régions, il ne tombe pas une seule goutte d’eau durant des mois.

« Aujourd’hui, nous devons marcher dix minutes pour trouver de l’eau potable. Avant il nous fallait six heures. Malheureusement, encore une fois il n’a pas plu cette année », nous a dit l’ancien du village en voyant pour la première fois l’eau surgir de terre. Nous avons dû forer quatre-vingts mètres en profondeur, mais maintenant il y a de l’eau dans le village. La fontaine donne aux gens l’espoir d’un avenir.

Depuis 2017, quinze nouveaux puits ont été construits malgré les retards dus aux combats et aux guerres. Quelque mille huit cents ménages, soit environ dix mille cinq cents personnes, ont ainsi accès toute l’année à de l’eau potable, sûre et à proximité.

Lorsque Ayenyo est arrivée avec ses enfants dans le camp de réfugiés, elle était épuisée et traumatisée. La vie à Bidibidi a été un choc: plus de trois cent mille personnes vivent dans le camp et manquent de tout. La moitié des habitants n’avaient pas accès à des latrines et se soulageaient dans les ruelles étroites, foyers d’infection mortels pour les enfants.

Le Réseau d’espoir a construit deux cent soixante latrines en 2017 pour des familles comme celle d’Ayenyo, ainsi que pour des personnes dans le besoin de la population locale. En outre, nous formons des personnes à la gestion des traumatismes.

Merci beaucoup pour votre aide !